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Et après ?



La mission s’est achevée sur une note positive, mais la question se pose : Quelle est la suite ? Faut-il capitaliser sur cette collaboration ou laisser la relation en suspens ? Il existe plusieurs scénarios possibles : poursuivre avec des missions ponctuelles, planifier des projets plus ambitieux, ou encore faire appel au freelance en période de forte activité. Ce moment charnière est une opportunité pour faire un bilan constructif, ajuster vos attentes mutuelles et envisager des perspectives futures.


1- Faire le bilan de la mission Avant de penser à la suite, il est essentiel de faire un retour structuré sur la collaboration. Cette étape de débriefing permet d’évaluer ce qui a bien fonctionné et d’identifier les points d’amélioration :

Pour l’entreprise : Analysez la qualité des livrables, le respect des délais et la capacité du freelance à s’intégrer à vos processus. Le freelance a-t-il su s’adapter à votre organisation ? Les missions ont-elles été réalisées en toute autonomie ou nécessitaient-elles une supervision constante ?


Pour le freelance : C’est l’occasion de recueillir le ressenti de l’entreprise et de proposer des ajustements. Que ce soit sur la clarté des missions, la communication ou la gestion des imprévus, n’hésitez pas à faire part de vos observations. Vous pouvez également mettre en avant ce qui a bien fonctionné de votre côté, en restant ouvert aux suggestions pour améliorer la collaboration.


Le but : tirer les leçons de cette première expérience pour savoir si vous souhaitez renouveler l’expérience ou l’étendre.


2- Définir les possibilités d’évolution En fonction du bilan, identifiez les différentes options de collaboration pour l’avenir :

Missions ponctuelles : Si vous n’avez pas de besoin constant, gardez le contact pour des missions occasionnelles. Le freelance peut intervenir sur des projets spécifiques ou en période de surcharge, en s’adaptant à votre planning et à vos priorités.


Projets réguliers : Si la première mission a prouvé l’efficacité du freelance, envisagez de le solliciter sur des tâches récurrentes ou sur des projets à plus long terme. Cela peut inclure la gestion d’un périmètre plus large ou un rôle de soutien permanent.


Partenariats stratégiques : Si la collaboration a dépassé vos attentes, vous pourriez explorer l’idée de faire du freelance un partenaire privilégié. Un freelance qui connaît déjà vos besoins et votre culture de travail pourra monter en compétence plus rapidement et devenir un soutien stratégique.


Ces options dépendent non seulement des besoins de l’entreprise, mais aussi des disponibilités du freelance et de sa volonté de s’engager à plus long terme.


3- Formaliser les nouvelles bases de la collaboration Si vous décidez de continuer, il est primordial de formaliser les termes de la nouvelle collaboration. Que ce soit pour des missions ponctuelles ou régulières, clarifiez :

Les objectifs et responsabilités : Définissez précisément le périmètre des missions, ainsi que les résultats attendus. Les délais : Précisez les échéances et assurez-vous de la disponibilité du freelance. Les modalités de présence : Si des journées en présentiel sont nécessaires, convenez-en à l’avance. La rémunération : Mettez-vous d’accord sur les tarifs, les modalités de paiement et les conditions particulières (acomptes, ajustements).


Ce cadre précis vous permet d’établir des règles claires, de réduire les zones de flou et d’assurer une relation professionnelle sereine.


4- Ne pas négliger le lien humain

Si la collaboration se termine sans mission immédiate en vue, il est essentiel de maintenir le contact. Un simple message de remerciement, un retour d’expérience ou un suivi occasionnel sur l’évolution de l’entreprise et du freelance sont autant de moyens de rester présent dans l’esprit de l’autre partie.


Pour le freelance, rester proactif peut aussi signifier proposer de nouvelles idées ou se manifester à l’approche de périodes chargées pour l’entreprise. Pour l’entreprise, le fait de se rappeler des compétences spécifiques du freelance peut être utile pour le solliciter rapidement en cas de besoin.


5- Projeter la relation vers l’avenir

Après une première mission, la relation doit s’inscrire dans une dynamique d’évolution. Voici quelques pistes :

Anticiper les besoins futurs : Une fois le freelance intégré, il peut être judicieux de planifier des missions plus complexes ou d’élargir le champ d’intervention.


Explorer des projets collaboratifs : Si le freelance montre un potentiel de contribution créative, envisagez de le consulter pour des projets stratégiques. Un freelance avec une bonne compréhension de votre entreprise peut offrir des perspectives nouvelles et enrichir votre organisation.




Qu’il s’agisse d’une collaboration ponctuelle ou d’un engagement plus soutenu, chaque mission est une opportunité d’enrichir la relation et de poser les bases d’un partenariat pérenne. Entretenir le contact, formaliser les attentes et rester ouvert à l’évolution sont les clés pour tirer le meilleur de la relation entreprise-freelance, quel que soit le format choisi. Une mission réussie n’est jamais une fin en soi, mais plutôt le début d’un potentiel à exploiter.


Cet article clôt notre série dédiée à la collaboration entre entreprises et freelances administratifs. Restez connectés pour d’autres conseils pratiques sur notre blog Timaa !




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